Des frappes de drones meurtrières ont eu lieu ce dimanche à Tinzaouatène, une localité malienne située à la frontière avec l’Algérie. Pour l’armée du Mali, ces frappes ciblaient des terroristes alors que pour les rebelles maliens du Cadre stratégique et permanent (CSP), ce sont des civils qui ont fait les frais de ces attaques.
Dans un communiqué, les rebelles maliens du Cadre stratégique et permanent (CSP) affirment : l’armée malienne et ses alliés combattants du groupe russe Wagner ont mené ce dimanche des frappes à l’aide de drones à Tinzaouatène, non loin de la frontière algérienne, dans le nord du Mali.
Les appareils ont ciblé dans un premier temps une pharmacie, puis des populations locales sans armes. Il y aurait 21 civils tués, dont 11 enfants, précise le même communiqué. Des images déchirantes présentées comme celles des victimes civiles circulent sur les réseaux sociaux.
Côté armée malienne, une autre version a été donnée : les drones ont visé des cibles terroristes, dit l’état-major qui invite les populations civiles de la localité à « à rester loin des terroristes ».
Sur place à Tinzaouatène, deux locaux interrogés séparément par téléphone nous ont confié avoir perdu des parents civils, dont trois enfants lors des frappes. Fin juin, dans cette même localité de Tinzaouatène, face aux rebelles maliens, l’armée malienne et les mercenaires du groupe Wagner ont subi un important revers.
Radio France Internationale (RFI)
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