Les crises sanitaires telles que la covid-19 ont affecté les économies mondiales. Les 3 institutions sont engagées à accroître l’assistance aux pays afin de prévenir, détecter et répondre ces menaces sanitaires. Les dirigeants du Fonds monétaire international (FMI), du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont convenu de principes généraux de coopération pour renforcer la préparation aux pandémies. Cette décision a été annoncée dans un communiqué du FMI publié le vendredi 4 octobre 2024.
Grâce à cette coopération, l’assistance aux pays pour prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires sera renforcée via plusieurs mécanismes : le Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (FFRD) du FMI, l’aide technique et financière du GBM, ainsi que l’expertise et la présence de l’OMS sur le terrain.
Le communiqué précise que via le FFRD, les pays éligibles auront accès « à un financement à long terme à des taux d’intérêt bas, destiné à mettre en œuvre des réformes face aux défis structurels menaçant la stabilité économique, tels que les pandémies, et à renforcer la résilience de leurs systèmes de santé ».
Les récentes crises sanitaires, notamment en Afrique avec l’épidémie de variole simienne, ont souligné l’importance de combler les lacunes de financement pour mieux gérer ces situations. La covid-19 a démontré la nécessité urgente de réformer et de financer les systèmes de santé pour une meilleure prévention et réponse aux crises sanitaires. Une urgence qui nécessite en Afrique un appui particulier des partenaires internationaux.
« La pandémie de covid-19 a mis en lumière le besoin de nouvelles sources de financement pour renforcer les systèmes de santé mondiaux. L’OMS est heureuse de collaborer avec le FMI et la Banque mondiale pour mobiliser des fonds en faveur de la résilience et de la durabilité et aider les pays à sécuriser leur avenir sanitaire », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (photo), directeur général de l’OMS.
Notons que ce plan intervient alors que les pays africains montrent une volonté croissante de réduire leur dépendance vis-à-vis des partenaires étrangers, notamment dans le secteur pharmaceutique. Une ambition qui nécessite elle aussi l’appui des institutions internationales.
Agence Ecofin
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