Conakry : « les ressources produites par l’OGP iront rigoureusement là où il faut »

aladji-cellou Conakry : « les ressources produites par l’OGP iront rigoureusement là où il faut »
Aladji Cellou Camara, DG de l’OGP

Aladji Cellou Camara, nommé il y a quelques jours à la tête de l’Office guinéen de publicité (OGP), promet la rigueur dans la gestion de cette institution. A l’occasion de sa prise de fonction ce vendredi, 20 décembre, en remplacement de Mandian Sidibé, limogé pour détournement présumé, le nouveau DG de l’OGP a appelé la conjugaison des efforts de tous pour y arriver.

L’occasion était belle pour Aladji Cellou Camara, de remercier le Général Mamadi Doumbouya qui a eu confiance en lui. Il a promis d’œuvrer pour le bien de l’OGP. « Chers collègues, en prenant mes fonctions à la tête de l’OGP dans un contexte particulier connu de tous, je fais mienne cette citation attribuée à Mao : celui qui n’a pas fait d’enquêtes, n’a pas droit à la parole. Bien entendu, je ne voudrais pas citer Churchill, car je ne vous promets aucune larme, mais également, rien d’autre qui ne puisse être possible, sinon que de travailler inlassablement, s’il le faut jour et nuit, pour atteindre nos objectifs, en ayant constamment à l’esprit, que la main ferme du Général, soldat hyper formé, n’a jamais tremblé. C’est pourquoi, je préfère la citation de Kennedy : ne nous demandons pas ce que l’OGP peut faire pour nous, mais ce que nous pouvons faire pour la réussite de l’OGP. Je puis néanmoins rassurer que les ressources produites par l’OGP, grâce à l’implication de tous, iront rigoureusement là où il faut ».

L’ancien directeur de l’information et des relations publiques de l’armée (DIRPA) sous Alpha Condé a tenu à ce que la cérémonie soit sobre et s’attend à être apprécié à la fin de sa mission. « Bénéficier d’un décret présidentiel est bien, mais être à la hauteur de la tâche qu’on vous confie est essentiel. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas convié grand monde à cette cérémonie. Je considère que ce n’est pas une fête, encore moins un festin, le plus dur commence aujourd’hui. Je n’ai droit aux félicitations qu’à la fin de ma mission. Puisque le temps de la parole a cédé la place à celui de l’action, guidée par la rigueur et le respect strict de la bonne gouvernance, retroussons nos manches, chacune et chacun, dans sa sphère de compétence, afin qu’ensemble, unis et solidaires, nous puissions participer à notre échelle, du reste non négligeable, et ce, dans l’esprit du Chef de l’Etat, à la construction de la Guinée. C’est possible, car impossible n’est pas guinéen », a-t-il déclaré.

Alhassane Diomandé Junior 

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