
Des citoyens de Conakry et de Coyah sont confrontés à une crise de carburant ce mardi 24 décembre 2024. Si à Coyah, nombre de stations-services sont fermées, à Conakry, les quelques rares qui sont ouvertes connaissent un envahissement sans précédent. Le désarroi est de mise pour cette dernière semaine de l’année 2024.
A quel niveau ça coince ? En attendant une déclaration de la Société nationale des pétroles (SONAP), les citoyens sont dans l’inquiétude à Coyah et Conakry. De nombreuses plaintes sont enregistrées. Des stations-services sont à sec au grand dam des détenteurs d’engins roulants, très perturbés dans leurs programmes.
Sur la transversale numéro 2, Kipé-Bambéto, une foule était agglutinée autour des deux stations-services à la recherche du liquide devenu rare à cette fin d’année 2024.
Même constat à Hamdallaye et à Dixinn terrasse où certains endroits sont carrément fermés. Cette situation a perturbé le quotidien de nombreux citoyens, empêchés de vaquer à leurs occupations.
A Coyah, « ce sont plusieurs stations-services des quartiers de Manéah, Somayah et Sambayah qui sont restées fermées pour, dit-on, manque en carburant », rapporte l’Agence guinéenne de presse. Précisant qu’au marché noir, le litre est déjà monté à 15 000 GNF.
Sur sa page Facebook, la Société nationale des pétroles tente de rassurer. « La SONAP.SA informe et rassure les consommateurs qu’il n’y a ni rupture, ni pénurie de produits pétroliers en République de Guinée. L’approvisionnement et la distribution se poursuivent normalement. Soyez rassurés, ne cédez pas à la spéculation, ni à la désinformation ».
Il reste à savoir si ce communiqué va rassurer les citoyens qui connaissant une journée éprouvante.
Alpha Mamadou Diallo
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