
2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. L’année 2025 part sur les mêmes bases : avec une température moyenne mondiale de 13,23°C, le mois de janvier a été le plus chaud. Cela surprend les climatologues, car après la poussée de fièvre de l’an dernier, ils s’attendent à ce que cette année soit plus fraiche.
C’est une observation qui soulève beaucoup de questions, qui restent toujours sans réponse. Janvier 2025 est le mois de janvier le plus chaud jamais mesuré, avec +1,61 degré, par rapport à l’ère préindustrielle. Il est le 18e mois à franchir la barre du degré et demi, la cible à ne pas dépasser de l’accord de Paris sur le climat.
Mais cela n’aurait pas dû se passer comme ça. Contrairement à 2024, il n’y a en ce moment pas de phénomène naturel El Niño, qui a un effet réchauffant sur le climat mondial. Au contraire, c’est même son pendant refroidissant, La Niña, qui est en train de se développer timidement dans les eaux du Pacifique. Dans ce contexte, comment expliquer ce nouveau record ?
Le débat est intense dans la communauté scientifique : assiste-t-on depuis plusieurs mois à une accélération du réchauffement climatique ? Ou bien ces températures élevées sont-elles le fruit de la variabilité naturelle du climat ? Il se réchauffe en tendance à cause des activités humaines. Mais parfois, naturellement, une année, un mois, peut être bien plus chaud, voire plus froid que d’habitude.
La question n’est pas tranchée. Restent les conséquences : des incendies de Los Angeles aux inondations en France, les conséquences d’un monde qui se réchauffe se font sentir sur tous les continents.
Avec Radio France Internationale (RFI)
Partagez :