
Le leader du Mouvement démocratique libéral (MoDeL) a clamé son innocence à l’occasion de l’ouverture en appel ce mercredi 26 mars 2025. A la barre de la Cour d’appel, Aliou Bah affirme n’avoir jamais diffamé ni injurié le chef de l’Etat. Des chefs d’accusations qui lui ont valu deux ans de prison ferme en première instance.
L’audience de ce jour a servi de tribune à Aliou Bah pour dénoncer les maux qui gangrènent notre pays. « Je n’ai fait du tort à personne… J’ai été inculpé et déféré à la maison centrale. Lors de mon procès, aucun des arguments avancés n’était de nature à prouver une quelconque offense ou diffamation à l’encontre de qui que ce soit. Chaque fois que je me suis exprimé -et vous aurez peut-être l’occasion de voir les vidéos -cela s’est fait dans un cadre légal : lors de meetings, au siège du parti, ou encore à travers mes prises de position dans les médias, notamment lors d’interviews. Évidemment, toutes ces interventions ont été sélectionnées et exploitées par ceux qui cherchent à me nuire, ceux dont l’objectif est de me faire taire et qui continuent d’œuvrer en ce sens. Ils estiment que mon discours dérange, car il va à l’encontre d’intérêts particuliers qu’ils tentent de préserver », a lancé le leader du MoDeL.
Son procès a été renvoyé au 09 avril pour la suite des débats et éventuellement les réquisitions et plaidoiries. L’audience du jour a été marquée par la présence de certains diplomates accrédités en Guinée, à l’image du conseiller politique de l’ambassade des USA.
Alpha Ben Alimou
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