Les services de sécurité de Coyah ont mis la main sur un présumé trafiquant de chanvre indien le 02 octobre dernier. Ibrahima Sory Traoré, présenté à la presse ce mardi, 08 octobre, a dit ne pas être propriétaire des colis incriminés. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah, Lazare Mamady Bauret, a promis de se battre pour mettre fin au trafic et à la consommation de la drogue dans sa juridiction.
Le commissaire divisionnaire de police Mansa Mady Condé a expliqué ce qui a été fait pour mettre la main sur ces substances prohibées. « À la suite des informations remontées par mes services de renseignement sur l’existence d’une cour comportant une maison annexe où existe une quantité de drogue, j’ai instruit de monter un guet-apens avec le poste de Police de Toguiron, dirigé par l’adjudant-chef Alpha Kabinè Camara, et son adjoint l’adjudant-chef Abdoulaye Bangoura. Ils ont procédé à la saisie de cette importante quantité de chanvre indien dans le district Kakoulimayah où ces colis étaient stockés… Nous avons attendu le 02 octobre, alors qu’il s’apprêtait à sortir avec les colis pour bondir sur lui et le mettre aux arrêts », a fait savoir l’officier de police.
Le mis en cause dans cette affaire soutient ne rien savoir du contenu des colis, qui lui auraient été confiés par un de ses amis. « J’ai un ami de longue date, qui s’appelle Morigbè, vivant en Sierra Leone. C’est lui qui m’a mis dans cette affaire. Ils ont pris ce colis avec moi, mais il appartient à Morigbè. Moi, je ne consomme pas de la drogue et je n’en vends pas non plus. C’est Morigbè qui a négocié pour que ça reste là-bas. Je ne savais pas que c’était de la drogue. Il m’avait dit qu’il doit faire un dépôt de jus commando. Si je savais que c’était de la drogue, je n’allais pas accepter. Je collaborais avec lui pour les jus de marque commando », s’est-il défendu.
L’empereur des poursuites, le procureur de Coyah, Lazare Mamadi Bauret, s’est réjoui de cette saisie qui va dans le sens de la lutte contre la criminalité. « Le trafic de chanvre indien est devenu un phénomène sociétal dans la préfecture de Coyah. Se retrouver avec une telle saisie, on ne peut que se réjouir. Car chaque quantité de drogue vendue sur le terrain à un citoyen, c’est la criminalité qui flambe. Par ce geste, ils viennent de mettre fin à un trafic qui ne dit pas son nom », a martelé le procureur qui a promis une réponse pénale à cette affaire.
Après son audition, le présumé trafiquant devrait être inculpé et placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Coyah.
Alhassane Junior Diomandé
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