
La presse guinéenne traverse le pire moment de son existence sous le régime du CNRD. Après la fermeture des trois plus grands groupes de médias et la condamnation du doyen Gamalo, c’est Habib Marouane Kamara qui a été enlevé par des hommes armés. Le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a rencontré le PM Bah Oury ce mercredi 4 décembre 2024 pour échanger sur tous ces sujets délicats.
Ci-dessous, le communiqué publié à cet effet par le SPPG
« Une délégation du SPPG conduite par le Général PENDESSA a été reçue ce mercredi matin par le Premier Ministre Amadou Oury BAH.
Évoquant le dossier des médias fermés, le Secrétaire Général du SPPG est revenu sur la situation particulièrement difficile que traversent des pères et mères de famille contraints au chômage à la suite du retrait des agréments de radios et télés appartenant aux groupes de médias HADAFO, Djoma et GFM.
Le Général PENDESSA a ensuite exprimé les inquiétudes du SPPG et celles de la famille du journaliste Habib Marouane CAMARA enlevé mardi soir par des gendarmes et conduit à une destination inconnue.
En réponse, le Premier ministre a rassuré que le gouvernement reste attaché à la liberté de la presse mais aussi au respect de la loi et des règles déontologiques nécessaires à la préservation de la paix, de l’unité nationale et la cohésion sociale.
S’exprimant sur les inquiétudes du SPPG concernant la situation de Marouane, Amadou Oury BAH a déclaré qu’il va chercher à savoir si ce journaliste est entre les mains des services de l’État. Le chef du gouvernement rassure que si tel est le cas, les droits et libertés de Marouane seront respectés et que son dossier sera traité conformément à la loi ».
La rédaction
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