Djami Diallo à la tête du Ministère de l’Environnement : un an au service de la Nation

ministre-000001 Djami Diallo à la tête du Ministère de l’Environnement : un an au service de la Nation

Madame Djami Diallo vient de passer sa première année en tant que Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Une année bien remplie au service de la préservation du capital naturel de notre beau pays.

Dès son entrée en fonction, Madame Djami Diallo s’est attelée à traiter les questions essentielles de son mandat en mettant en place des réformes audacieuses dans les domaines suivants :

– Sur le plan institutionnel et organisationnel avec l’amélioration des conditions de travail des 4.559 fonctionnaires et agents contractuels du ministère, dont 2116 conservateurs de la nature ; en particulier, plus de 2000 tenues, accessoires et équipements de brousse ont été acquis pour les conservateurs de la nature dont les effectifs et les capacités ont été renforcés ;

-La lutte contre les criminalités fauniques et floristiques, avec la multiplication des patrouilles qui ont permis l’arrestation de délinquants et la présentation d’une trentaine de dossiers en Justice ;

-Le suivi rigoureux du respect des normes environnementales dans les projets de développement, y compris dans le secteur minier avec le projet Simandou ;

-L’émergence d’un réseau national d’aires protégées, mettant l’accent sur la connectivité biologique et l’implication communautaire avec la délimitation et la cartographie de 18 parcs nationaux et réserves de faunes ;

-La reforestation, le reboisement et les mise en défens, notamment au niveau des berges des cours d’eau et des têtes de source dans le bassin du fleuve Konkouré ; la campagne de reboisement 2024 a permis de reboiser 1084 hectares et plus de 400 hectares de forêts mises en défens, en collaboration avec les communautés locales et 89 ONG, notamment féminines ;

-La réalisation de plusieurs projets concourant à la lutte contre le changement climatique, avec l’appui de nombreux partenaires au développement (Banque Mondiale, UNDP, UNEP/GEF, UE, AFD, Canada, etc.) ;

-Le développement des énergies renouvelables, à travers l’hydroélectricité et le solaire mais aussi la promotion des technologies vertes liées aux combustibles domestiques (biogaz, foyers améliorés), afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles et limiter les émissions de gaz à effet de serre ; au total, 1600 biodigesteurs ont été installés dans 28 préfectures et 135 communes rurales, en faveur de 1600 ménages ;

-La mise en place du premier marché carbone dans le secteur minier ;

-La gestion des déchets plastiques, avec la prise du Décret interdisant la fabrication, l’importation et la commercialisation des emballages et objets plastiques à usage unique ;

-Le plaidoyer pour la restauration du massif du Fouta Djallon et le lancement du processus d’inscription du site sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ;

-La réduction des impacts environnementaux des projets de développement économique, par la prévention et le renforcement du dispositif de contrôle de conformité environnementale et sociale ;

-La participation aux rencontres internationales sur les changements climatiques, la biodiversité, la désertification et l’Ozone ; en particulier, la mobilisation de financements internationaux en faveur de la lutte contre le changement climatique a représenté environ 25 millions U$D en 2024.

Ces réformes de grande envergure ont permis de nombreuses avancées dans la mise en œuvre de la politique environnementale de notre pays et la réalisation des objectifs de développement durable. Grâce au leadership de Madame la Ministre, des résultats tangibles ont été obtenus.

Le département a enregistré 31 projets, dont 11 ont bénéficié d’un financement extérieur. Ces initiatives ont permis la création de nombreux emplois verts locaux qui ont contribué à améliorer les conditions de vie des communautés.

De nombreuses actions ont aussi permis de renforcer le cadre réglementaire, notamment à travers l’application rigoureuse du Code de l’Environnement, qui fixe les principes fondamentaux de la protection des écosystèmes et de la lutte contre les différentes formes de pollution​.

Soutenir Madame Djami Diallo dans ses réformes, c’est soutenir la politique environnementale de la Guinée, à travers le CNRD et son Président, le Général Mamadi Doumbouya.

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